Je t’aime mon cœur est un dispositif gratuit et personnalisé qui vous donne un coup de pouce pour protéger votre cœur.

Vous avez entre 30 et 65 ans
Vous souhaitez mieux gérer votre stress, arrêter ou diminuer votre consommation de tabac, manger différemment ou perdre du poids, vous sentir mieux dans votre corps et dans votre tête.
Vous habitez sur le Bassin Houiller (Saint-Avold/Forbach), le Saulnois, les territoires de Briey, Sarreguemines-Bitche, Sarrebourg, Longwy et Metz.

Nous vous proposons :

  • Un accompagnement complet, gratuit et personnalisé sur un an
  • Des rendez-vous réguliers près de chez vous
  • Une écoute de vos besoins à chaque étape de l’accompagnement
  • Des échanges réguliers entre les différents professionnels qui vous suivent

Nos équipes sont composées :

  • D’une professionnelle référente qui vous suit tout au long de votre accompagnement
  • De professionnels spécialisés : diététiciens, psychologues, tabacologues, enseignants en activité physique adaptée

Retrouvez toutes les explications sur le programme en moins de 7 minutes dans cette vidéo

 

 

Concrètement

Rejoignez-le programme Je t’aime mon cœur si :

  • vous avez au moins 2 facteurs de risque de maladies cardiovasculaires *
  • vous avez entre 30 et 65 ans
  • vous habitez sur les territoires de mise en œuvre du programme Je t’aime mon cœur
  • vous êtes motivé·e pour vous engager dans une démarche de changement !

Par téléphone, vous pouvez nous contacter pour en savoir plus et pour fixer un rendez-vous :

03 83 47 83 29

Prix d’un appel local

Le jour du rendez-vous, la coordinatrice vous reçoit et vous convenez ensemble du type d’accompagnement qui vous correspond.

Un rendez-vous avec un ou des professionnels du programme est pris. Ce ou ces professionnels vous suivront régulièrement pendant 6 mois.

Un rendez-vous intermédiaire sera programmé avec la professionnelle référente de votre dossier qui fera le point avec vous sur votre accompagnement, vos souhaits, votre motivation.

Au bout de 6 mois, vous serez orienté et conseillé par la coordinatrice dans la poursuite de votre démarche : pratique d’une activité physique, participation à des ateliers cuisine, aide pour arrêter de fumer… tout est possible !

La coordinatrice reprendra contact avec vous 6 mois après pour prendre de vos nouvelles.

* pour savoir si vous avez des facteurs de risque cardiovasculaires, consultez votre médecin. Plus d’info sur le risque cardiovasculaire et ses facteurs sur le site de l’Assurance Maladie : https://www.ameli.fr/moselle/assure/sante/themes/risque-cardiovasculaire/definition-facteurs-favorisants

Concrètement, qu’est-ce que l’accompagnement ?

 

Interview de Martine ANDRY, diététicienne dans l’équipe de Briey

Q : Bonjour Martine. Pouvez-vous vous présenter ?

Bonjour. Je suis diététicienne à l’hôpital Maillot d’une part, et diététicienne du programme Je t’aime mon cœur depuis son lancement sur le territoire en 2010. Je reçois les personnes du programme en consultations individuelles externes dans les locaux de l’hôpital Maillot.

Q : Quel est votre rôle dans le programme ?

Pour moi, mon rôle c’est d’améliorer l’alimentation des personnes pour diminuer leurs risques cardiovasculaires. Pour cela, je peux les informer s’ils manquent de connaissances, les aider à trouver des astuces pour équilibrer leur alimentation, écouter leurs difficultés pour mieux les conseiller.

Q : Plus concrètement, comment se passe le suivi ?

Je reçois les personnes après le 1er entretien avec l’infirmière coordinatrice du programme qui identifie leurs besoins et me les oriente.

A la 1ère séance, l’idée c’est de faire connaissance, laisser la personne s’exprimer, parler de ses besoins, habitudes et attentes. Cet échange abouti à un diagnostic diététique et des objectifs diététiques sont planifiés ensemble. Le programme des séances suivantes découlent des objectifs, des attentes et des autres aspects partagés à la 1ère séance.

Lors des autres séances, le suivi s’axera sur l’atteinte des objectifs, leur ajustement si besoin et la réponse aux attentes.

A noter que si besoin, il existe une cuisine pédagogique à disposition dans les locaux pour passer de la théorie à la pratique.

Q : Comment êtes-vous en lien avec les autres professionnels ?

Tous les professionnels de l’équipe du programme sur le territoire (Auboué, Briey, Jarny, Tucquegnieux), nous nous connaissons. Nous sommes en lien via l’infirmière coordinatrice, notamment grâce aux réunions d’équipe, qui permettent de se rencontrer et d’échanger sur le suivi des adhérents, et sur nos pratiques.

On sait comment se passe l’accompagnement proposé par les autres professionnels et je crois que
le fait de se connaitre rassure les adhérents.

Q : Qu’est-ce qui vous motive à participer à ce programme ?

Deux éléments essentiels à mes yeux : la liberté de temps et la richesse des échanges.

La liberté de temps, car lors des consultations dans le cadre du programme, je peux prendre davantage de temps pour écouter les gens. Les objectifs sont plus larges qu’en consultation ordinaire et plus à long terme.

La richesse des échanges, parce qu’un vrai lien se crée avec les adhérents lors du suivi, qui peut aller jusqu’à 6 consultations.

Q : Pour finir, que pourriez-vous dire aux personnes pour les inciter à intégrer le programme ?

Je dirais que c’est un programme de proximité, gratuit et pluridisciplinaire. L’objectif du programme c’est aider à améliorer la santé, en soutenant les adhérents pour une alimentation plus équilibrée, ou pour une reprise d’activité physique, une meilleure gestion du stress ou un arrêt du tabac, de façon personnalisée.

Interview de Sarah GARNICHE, psychologue dans l’équipe du Bassin Houiller, à St Avold

Q : Bonjour Sarah. Pouvez-vous vous présenter ?

Je suis psychologue clinicienne et depuis 6 ans, je suis l’un des professionnels du programme « Je t’aime mon cœur ».

Je reçois les adhérents dans le cadre de mon activité libérale et j’ai également une activité salariée qui touche à la protection de l’enfance.

Q : Quel est votre rôle dans le programme ?

Mon intervention consiste en un accompagnement psychologique de la personne tout au long de son parcours « Je t’aime mon cœur ». Chaque professionnel du programme travaille avec l’adhérent sur des aspects bien ciblés. Je m’occupe de toute la part psychique, de manière à ce que la diététicienne par exemple, puisse cibler son intervention de son côté.

Le recours aux entretiens psychologiques se réfléchit avec l’infirmière au moment de la première rencontre.

Il peut arriver que les entretiens psychologiques soient proposés plus tard dans le parcours, soit sur conseil d’un professionnel du réseau, soit à la demande de l’adhérent qui peut se sentir en difficulté sur un point.

Q : Plus concrètement, comment se passe le suivi ?

Je reçois les adhérents au sein de mon cabinet. Dans le cadre du programme « Je t’aime mon cœur », il s’agit bien souvent d’un entretien par quinzaine, à raison d’environ six rencontres.

Chaque psychologue travaille avec des outils qui lui sont propres. Nous avons tous une formation universitaire d’au moins 5 années que nous avons complété par ailleurs en fonction de nos sensibilités. J’ai pour ma part une formation universitaire analytique, et je me suis formée plus tard aux thérapies systémiques, aux thérapies familiales et à l’hypnothérapie.

Lors de la première rencontre, qui correspond à un temps où nous faisons connaissance, il s’agira de s’apprivoiser, de créer un climat de confiance, qui permettra de libérer la parole.

Nous cherchons par exemple avec l’adhérent à identifier les processus qui ont pu conduire à des problèmes de santé en lien avec des troubles cardio vasculaires, nous réfléchissons à des leviers possibles pour déclencher une amélioration de leur état, et nous tentons d’agir sur les freins qui peuvent rendre compliqué le changement.

Q : Comment êtes-vous en lien avec les autres professionnels ?

Les entretiens psychologiques sont confidentiels, les psychologues respectent le Code de déontologie de leur profession. Nous n’échangeons pas avec les autres professionnels du programme sur le contenu des entretiens psychologiques.

Lors des rencontres avec l’adhérent, nous pouvons entendre ou identifier des problématiques ou questions qui sont d’ordre médical, alimentaire ou psychologique, etc.

Dans ces cas, nous renvoyons l’adhérent vers le professionnel le plus à même de répondre ou de travailler cette question. Je pense par exemple à des problématiques alimentaire qui se seraient déclenchées après un décès ou une séparation. Dans ce cas, la diététicienne pourra conseiller à l’adhérent de rencontrer le psychologue pour travailler cet aspect.

Aussi, si je perçois dans les entretiens psychologiques des éléments tout à fait pratiques, en lien avec des connaissances, des précisions, et une organisation alimentaire, je renvoie cela auprès de la diététicienne.

Q : Qu’est-ce qui vous motive à participer à ce programme ?

Il y a deux aspects qui m’ont particulièrement intéressés.

Dans un premier temps, c’est de contribuer à l’accès pour les personnes à des soins et à une prise en charge innovante. Toutes ces prises en charge ont généralement un certain coût, et peu de personne s’autorise à mettre de l’argent pour s’occuper de soi.

C’est une chance que des initiatives comme le programme « Je t’aime mon cœur » existent. Les personnes ont la possibilité de prendre un temps rien que pour eux, de se poser, et de réfléchir leur santé.

Aussi, c’est l’aspect pluridisciplinarité que je retrouve ici. De nombreux aspects sont travaillés simultanément par des professionnels spécialisés dans leur propre domaine. C’est une richesse.

Q : Pour finir, que pourriez-vous dire aux personnes pour les inciter à intégrer le programme ?

Nous passons le plus clair de notre temps à nous occuper des autres, de nos enfants, nos conjoints, nos parents ou nos relations professionnelles, et nous avons trop tendance à nous oublier et à laisser notre santé entre parenthèse.

Ce programme permet à mon sens de s’asseoir, de faire une pause dans sa vie, et de s’autoriser à penser à soi, à qui on est, à comment on va, et de laisser un peu les autres prendre soin de notre personne.

Je dirai que les personnes, futurs adhérents, doivent s’autoriser une préoccupation pour soi et s’imaginer en bonne santé.