On appelle maladies cardiovasculaires les pathologies qui touchent le cœur et les vaisseaux sanguins. Fréquentes, ces maladies sont dues à une mauvaise circulation du sang dans le corps. La formation de dépôts gras sur les parois des artères les bouchent petit à petit : nos organes ne sont alors plus assez irrigués, manquent d’oxygène et ne fonctionnent plus correctement. Longtemps silencieux, ce phénomène de mauvaise irrigation peut toucher à terme les organes principaux de notre corps et provoquer différentes maladies.

Les maladies cardiovasculaires représentent la deuxième cause de mortalité en Lorraine avec environ 5594 décès annuels (CépiDC de l’Inserm, exploitation Orsas Lorraine, 2014).

Les facteurs de risque des maladies cardio-vasculaires

Certains facteurs favorisent l’apparition des maladies cardiovasculaires : ces « facteurs de risque » sont multiples. Nous ne pouvons pas éviter certains d’entre eux :

  • L’âge : le risque de maladies cardiovasculaires accroît avec l’âge.
  • Le sexe : les femmes, jusqu’à la ménopause, sont plus protégées que les hommes.
  • L’hérédité : l’existence de telles maladies chez les parents proches augmente le risque.

D’autres facteurs entrent également en ligne de compte. Liés à notre mode de vie, nos habitudes et notre environnement, chacun peut essayer de les modifier et de diminuer leur impact ou même de l’éviter :

L'hypertension artérielle

La tension artérielle est la pression qu’exerce le sang sur la paroi des artères lorsqu’il circule. Plus cette pression est forte, plus le cœur et les artères se fatiguent.

L’hypertension artérielle est la plus fréquente des affections cardiovasculaires, touchant environ 20 % de la population adulte. On souffre d’hypertension artérielle lorsque la tension est supérieure à 140/90 mm Hg (millimètre de mercure), ou, comme on a l’habitude de le dire, à 14/9.

L’hypertension étant le plus souvent « silencieuse », de nombreuses personnes ignorent qu’elles sont touchées. Seule la moitié des adultes présentant une pression artérielle élevée étaient au courant de leur hypertension (2). Un seul moyen de détecter l’hypertension : la mesure de la tension artérielle chez votre médecin. Alors faites-la mesurer régulièrement !

Le diabète

Le diabète est un trouble de l’assimilation, de l’utilisation et du stockage des sucres apportés par l’alimentation. Cela se traduit par un taux de glucose dans le sang (encore appelé glycémie) élevé : on parle d’hyperglycémie.

En France, en 2013, plus de 3 millions de personnes diabétiques prenaient un traitement médicamenteux pour un diabète (soit 4,7% de la population). A cela, s’ajoutent les personnes diabétiques qui s’ignorent : ils seraient environ 700 000 (3).

Vous aimeriez réguler votre diabète ? Mieux vivre avec et conserver votre qualité de vie ? Parlez-en avec votre médecin et rejoignez le programme Je t’aime mon cœur. Nos professionnels sont à l’écoute de vos préoccupations et vous orienteront vers les solutions adaptées pour mieux vivre avec votre diabète.

Le cholestérol

Le cholestérol qui circule dans le sang a deux origines :

–       exogène : c’est le cholestérol que nous mangeons (30%)

–       endogène : c’est le cholestérol que nous fabriquons (70%)

L’idéal est d’avoir un taux de cholestérol total < à 2 g/l. A l’intérieur de ce cholestérol total, on peut distinguer deux types de cholestérol :

  • le « bon » cholestérol : HDL-cholestérol. Son rôle est d’évacuer le cholestérol du sang. Par son action, le bon cholestérol protège les artères.
  • le « mauvais » cholestérol : LDL-cholestérol. Son rôle est d’amener le cholestérol produit par le foie vers les organes. Lors de ce transit dans le sang, s’il y a trop de LDL-cholestérol, il peut se déposer sur la paroi des artères. Par son action, le mauvais cholestérol bouche progressivement les artères.

Pour garder ses artères en bonne santé, il faut :

–       un bon cholestérol > à 0,40 g/l

–       un mauvais cholestérol < à 1,60 g/l (Recommandations Afssaps 2005)

Ces chiffres sont donnés à titre indicatif : le taux idéal de cholestérol à avoir est fonction d’autres facteurs (poids, la tension…). Aussi, pour plus de précisions, parlez-en à votre médecin. Si vous souhaitez trouver des astuces concrètes et personnalisées pour gérer votre taux de cholestérol, les professionnels du programme Je t’aime mon cœur peuvent vous aider !

Le surpoids ou l'obésité

Lorsque l’on est en surpoids, on augmente le risque de souffrir d’hypercholestérolémie, de diabète, d’hypertension et donc, on augmente son risque de développer une maladie cardiovasculaire. En 2012, 15% des Français sont obèses et 32,3 % sont en surpoids*.

Vous aimeriez perdre du poids pour vous sentir mieux dans votre corps et réduire vos risques cardiovasculaires ? Parlez-en avec votre médecin et rejoignez Je t’aime mon cœur. Nos diététiciennes vous écouteront, vous conseilleront et vous aideront à trouver des solutions adaptées pour perdre du poids en fonction de votre style de vie.

Le tabagisme

Souffler sans fumée, ça vous dit ?

jetaimemoncoeur.fr/respirer

La sédentarité

Rythmer son coeur, pourquoi pas vous ?

jetaimemoncoeur.fr/ireps/bouger

Le déséquilibre alimentaire

Manger équilibré, qu’est-ce que c’est ?

www.jetaimemoncoeur.fr/manger/

Le stress

En construction